Ci-dessous, les entrées du « Journal public », classées en ordre inversé, de la plus récente à la plus ancienne.

9/18.11.16 (rompant donc, ce coup-ci décidément, avec la règle d’« inactualité » délibérée de ce Journal – parce que ce coup-ci il le faut), 1. Victoire de quoi ?

25.10.16 Chaque année apporte son lot de révélations sur le caractère plein et résolu de l’adhésion de Heidegger au nazisme. À chaque nouvelle découverte, le choix se creuse entre deux sortes de réactions : celle qui veut maintenir à tout prix la différence entre l’homme et l’œuvre, pour préserver la valeur de sa philosophie malgré le […]

25.09.16 Il fut un temps où la morale apparaissait comme un carcan de directives étouffantes. Alors, pour beaucoup, le politique s’imposa comme discours critique, mise en question des illusions, et surtout comme voie d’émancipation réelle, partagée. Et puis la politique est entrée dans sa crise :

04.09.16 Après plusieurs relectures, je vois que le texte publié hier sous le titre « Soulever la politique » (lien : Soulever la politique 1) abandonne trop de terrain à la manie dénonciatrice dont j’ai souvent écrit dans ce Journal que je voulais m’en écarter.

02.09.16  Il se pourrait que « Soulever la politique » soit notre slogan pour la période qui vient [1]. Car la politique offre à nos yeux le spectacle général de son abaissement. Il va falloir, sans musarder, travailler à lui faire trouver sa nouvelle noblesse, sa dignité – c’est-à-dire sa hauteur.

16.08.16 (On aura peut-être remarqué que j’évite systématiquement les titres tape-à-l’œil, ou accrocheurs. Ainsi, je pourrais titrer les lignes ci-dessous en faisant référence à Dieu, ou aux religions, ce qui agite beaucoup aujourd’hui.

6.08.16 Il n’est pas très utile de ressasser que nous vivons la fin d’un monde. Bien peu de gens doivent encore ignorer la nouvelle.

27.06.16 Le geste d’écrire et plus encore de donner à lire ces thèses est déraisonnable, je le vois bien. Mais je ne peux plus me défaire de l’impression qu’il faut ce dérèglement, désormais – qui est en fait un autre réglage. Les petites convenances de pensée ne suffiront plus.

23.04.16 Je repense à la réflexion proposée dans l’entrée précédente du Journal, à propos de la violence sexiste contenue dans l’expression « baiser », quand elle est dite par un homme à propos d’une femme. Je m’adresse deux objections, l’une littéraire, l’autre linguistique.

16.04.16 A propos des « Nuits debout », et voulant marquer le fait que les mouvements sociaux ne naissent pas par génération spontanée (au sens où il faut bien que des individus se rapprochent pour en préparer ou en déclencher l’émergence), Frédéric Lordon a récemment déclaré, sur le mode humoristique :