Enfin, dans ce programme de rééditions, après tant de monstres, une pièce de théâtre aux dimensions presque raisonnables. Durée modérée, douze personnages.
Surtout un parti-pris politique aigu, dans une écriture aux accents parfois brutaux, et au lyrisme par moments débridé.
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Le prière d’insérer de l’édition originale (Les Cahiers de l’Egaré, 1992), indiquait :
« Au cours d’une guerre civile, contemporaine et imaginaire, deux militants sont chargés de transporter en camion une grande oeuvre d’art. Ils ont rendez-vous, de nuit, dans une clairière, avec d’autres convoyeurs qui devront emporter l’objet.
Ils arrivent au rendez-vous en avance. Ils sont fatigués. Déchargent l’oeuvre – empaquetée, invisible – et prennent sa place dans le camion pour dormir un peu.
Pendant leur sommeil, entre dans la clairière un groupe de Morts. »
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