Je participe à une table ronde au studio de l’Opéra-Bastille ce samedi 3 février à 12h, sur le rapport entre théâtre et politique, avec Tzvetan Todorov, Hans-Thies Lehmann, Gérard Mortier et Kirzstof Warlikowski.

Informations et réservations : http://www.operadeparis.fr/Saison0607/Spectacle.asp?Id=1102

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Après sa création à Privas, la pièce Ruth éveillée est actuellement représentée au Théâtre de Carouge à Genève (du 23 janvier au 11 février) (www.theatredecarouge-geneve.ch) dans la distribution suivante :

Ruth éveillée

de Denis Guénoun

Mise en scène Hervé Loichemol

avec Anne Durand (Noémie), NIssa Kachani (Ruth), Ahmed Belbachir (Booz) et Pierre Byland (Narrateur)

dans des décors et costumes de Jean-Claude Maret et avec une musique en scène composée et jouée par Ammar

Le texte de la pièce vient de paraître au Cahiers de l’Egaré : egare@les4saisonsdurevest.com

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(Une réaction à ce spectacle sur http://cahiersegare.over-blog.com/article-5281889.html, avec un court extrait vidéo d’un débat public.)

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Chers amis et lecteurs,

permettez-moi d’attirer votre attention sur l’événement que constitue la venue de Sarah Kay en Sorbonne.

Sarah Kay est professeur de littérature française à l’Université de Princeton, après avoir été pendant deux décennies professeur à Cambridge. La singularité de son travail – qui s’exprimera dans le thème de sa conférence – vient de ce qu’elle a mené à la fois deux sortes de recherches et de réflexions apparemment très différentes. Elle est en effet une des spécialistes internationales importantes de la littérature française et occitane de l’époque médiévale – discipline qu’elle a marquée par de nombreuses publications (voir ci-dessous). Mais elle est aussi très engagée dans la réflexion théorique, et en particulier dans le dialogue philosophique avec des auteurs contemporains. Elle s’est intéressée particulièrement à Lacan, et a publié en anglais le premier ouvrage de synthèse critique consacrée à Slavoj Zizek.

C’est cette ambivalence de son travail qui nous a conduits à l’inviter dans le cadre des conférences du Groupe de Recherches Théoriques, à partir d’un questionnement rappelé dans le document ci-joint, et auquel elle nous fait aujourd’hui l’amitié d’apporter sa contribution.

Elle donnera donc une conférence sur le thème

Poésie, vérité, et le sujet supposé savoir

le mardi 9 janvier 2007, à 19h,

à l’Amphithéâtre Milne Edwards,

17 rue de la Sorbonne, escalier B, 3ème étage

(Entrée libre).

Sa venue à Paris est pour nous précieuse et importante. Nous espéreons que vous souhaiterez et pourrez être des nôtres pour l’accueillir, et poursuivre avec elle le débat engagé depuis le début de cette année.

C’est l’occasion pour moi de vous présenter mes meilleurs voeux de travail et de bonne vie pour l’année qui s’ouvre.

D.G.

Brève présentation de Sarah Kay : 

Sarah Kay (D.Phil., Oxford) est professeur de Français et spécialiste de littérature médiévale française et occitane. Elle a enseigné au Royaume-Uni à l’université de Liverpool puis à Cambridge, où elle a été directrice du département de Français (1996-2001) et directeur des Graduate Studies (2003-2005); elle a été élue comme Fellow de la British Academy in 2004 et reçu plusieurs prix.

Ses principales publications sont une édition de Raoul de Cambrai (Oxford, 1992) et trois monographies sur certains aspects de la littérature médiévale (Subjectivity in Troubadour Poetry, Cambridge, 1990; The Chansons de geste in the Age of Romance, Oxford, 1995; Courtly Contradictions, Stanford, 2001). Elle a également co-édité Framing Medieval Bodies (Manchester, 1994) avec Miri Rubin, et The Troubadours. An Introduction (Cambridge, 1999) avec Simon Gaunt. Avec Malcolm Bowie and Terence Cave elle a co-rédigé A Short History of French Literature (Oxford, 2003). Son intérêt pour la pensée moderne et la théorie l’a conduit en 2003 à publier la première monographie en anglais sur le travail de Slavoj Zizek (Polity, 2003).

Ses recherches présentes portent sur le rapport entre poésie et connaissance dans le moyen âge français tardif, projet quadriennal soutenu par le British Arts and Humanities Research Council.

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La pièce Ruth éveillée sera créée prochainement au Théâtre de Privas (Ardèche, du 9 au 14 janvier 2007) puis au Théâtre de Carouge à Genève (du 23 janvier au 11 février) dans la distribution suivante :

Ruth éveillée

de Denis Guénoun

Mise en scène Hervé Loichemol

avec Anne Durand (Noémie), NIssa Kachani (Ruth), Ahmed Belbachir (Booz) et Pierre Byland (Narrateur)

dans des décors et costumes de Jean-Claude Maret et avec une musique en scène composée et jouée par Ammar

Le texte de la pièce est publié simultanément au Cahiers de l’Egaré

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Grâce à la diligence inventive de Johann Holland, le Groupe de recherches théoriques a désormais un blog, qui donne les informations sur son activité – et met aussi à la disposition des participants des documents et références liés à nos discussions. Ce n’est là qu’un des aspects du developpement envisagé pour les formes de travail du groupe.

Voici son adresse : http://legrt.unblog.fr

Par ailleurs, l’enregistrement audio des conférences est maintenant disponible, quelques jours après qu’elles ont été données en public. Ces enregistrements sont accessibles grâce à la collaboration du Groupe Fabula, et se trouvent ou bien sur le site du GRT ou sur http://www.fabula.org

 

 

[P.S. Une précision : les liens qui apparaissent à la fin de chacun de ces articles sont des publicités insérées par l’hébergeur du site. Elles sont aléatoires, changeantes d’heure en heure et je ne sais rien à leur propos. Elle ne m’engagent donc en aucune façon.]

Un peu débordé, tout de même, par le nombre et l’intensité des activités engagées ces temps-ci, j’ai omis de signaler que je serai à Marseille ce samedi pour une soirée de rencontre, de lecture, de débat et de musique, à l’invitation de

La Cité
Maison de théâtre à Marseille
54 rue Edmond Rostand (Marseille 6ème)
téléphone : 04 91 53 95 61

La soirée s’intitule
Le théâtre est-il nécessaire?

J’y lirai des extraits de l’ouvrage qui porte ce titre (Ed. Circé, 3ème édition 2006)
ainsi que de la pièce Scène (Comp’Act, 2000), dont l’action se déroule en partie à Marseille.
Mon frère Yves, marseillais, me fera peut-être l’amitié de s’asseoir au piano.

L’entrée est libre.

Le Groupe de Recherches Théoriques est un programme de réflexion dont j’ai pris l’initiative et que j’anime avec Johann Holland.

Les travaux du GRT se déroulent sous deux formes : d’une part, des séances de discussion et d’échange, et d’autre part des conférences publiques. Le calendrier des conférences et l’argument de la recherche sont disponibles sur une des pages annoncées dans la colonne de droite de ce site.

Dans ce cadre, Bernard Stiegler donnera la prochaine conférence qui aura pour titre

Critique et théorie

le mardi 28 novembre à 19h,

en Sorbonne, amphithéâtre Milne-Edwards (Escalier B, 3ème étage).

Bernard Stiegler est un des philosophes français d’aujourd’hui dont la réflexion a le plus de retentissement. Il vient de publier, aux éditions Flammarion, La Télécratie contre la démocratie, ainsi que, aux éditions des Solitaires Intempestifs, Le Théâtre, le peuple, la passion, en collaboration avec Jean-Christophe Bailly et moi-même (voir ci-dessous). Il est également directeur du développement culturel du Centre Pompidou.

L’entrée est libre.

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Le nouveau livre, co-signé par Bernard Stiegler, Jean-Christophe Bailly et moi-même, et intitulé Le Théâtre, le peuple, la passion vient de paraître aux Editions des Solitaires Intempestifs.

C’est la retranscription (fortement retravaillée par les auteurs) d’une journée de réflexion à trois, qui a eu lieu en novembre 2005 au Théâtre National de Bretagne à Rennes, dans le cadre du festival « Mettre en scène ».

Le livre devrait être en librairie dans les tout prochains jours.

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Les 2, 3, et 4 novembre à 19h, à l’Institut Finlandais (60 rue des Ecoles, Paris Vème, presque en face de la Sorbonne) auront lieu des représentations du spectacle

Aniara

d’après un poème épique de l’auteur suédois Harry Martinson (prix Nobel 1974). Le spectacle est présenté par la compagnie que dirige notre ami Esa Kirkkopelto, par ailleurs brillant philosophe du théâtre dont la thèse, soutenue en 2002 à Strasbourg, sera prochainement publiée par les Presses de l’Université Paris-Sorbonne.

Le spectacle est interprété par un groupe de seize jeunes comédiens et comédiennes, et adapté à l’intention du public français. Le prix d’entrée est de 10 euros (5 avec réduction).

Un débat avec le metteur en scène et les comédiens aura lieu le samedi 4 novembre à 15h.

Vous pourrez trouver des informations à ce propos à l’adresse suivante :

www.institut-finlandais.asso.fr

 

 

 

Le mardi 24 octobre à 19h,

Marcello Vitali Rosati :

Réflexions pour une resémantisation du concept de virtuel

En Sorbonne, Amphithéâtre Milne Edwards

(Escalier B, 3ème étage). Entrée libre.

Pour le programme complet du G.R.T., voir la rubrique dans la colonne de droite, ci-contre.