Mai, juin, juillet (théâtre) raconte les événements qui ont secoué le théâtre en France en 1968. A travers eux, le texte interroge l’évolution de nos sociétés, et les mutations de l’idée de Révolution.
Le récit s’organise autour d’un échange fictif de lettres entre Jean-Louis Barrault et Jean Vilar. En mai-juin1968, Barrault est aux prises avec l’occupation de l’Odéon par les contestataires, qui commence avec panache et finit en calamité. En juillet, Vilar fait face à l’assaut contre le Festival d’Avignon, et à la tentative de le mettre à bas. Entre ces deux moments de crise violente, prend place la longue réunion de travail à huis-clos, qui rassemble au Théâtre de Villeurbanne la plupart des animateurs de Centres dramatiques et de Maisons de la culture.
Ces trois séquences font la matière des trois parties de la pièce, annoncées par son titre.
Editions Les Solitaires Intempestifs, mai 2012. (256 p., 17 euros).