Journées de Brangues (juin)

Le 25 juin, à 14h, aux journées de Brangues (Isère), présentation par Christian Schiaretti de Mai, juin, juillet, de Denis Guénoun, texte inédit, en avant-première de la production au TNP.
Ce même jour à 22h30, Artaud-Barrault (voir des détails sur ce spectacle dans la rubrique « spectacles en cours », ci-contre colonne de droite).

Renseignements : Journées de Brangues, ACCRB,
04 78 30 75 74, accrb@orange.fr

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Pavillon de l’Arsenal, Paris (juin, juillet)

Les 29, 30 juin et 1er juillet, à 20h, le spectacle Artaud-Barrault est donné au Pavillon de l’Arsenal, (21 Bd Morland, 75004 Paris), en liaison avec une exposition intitulée Les Théâtres de Jean-Louis Barrault, qui clôture le centenaire de cet homme de théâtre. L’entrée est libre, mais avec réservation impérative, dans la limite des places disponibles. Durée : 1h30. (Voir des détails sur ce spectacle dans la rubrique “spectacles en cours”, ci-contre colonne de droite).

Réservation : barrault@pavillon-arsenal.com
Pavillon de l’Arsenal 01 42 76 33 97

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Festival d’Avignon (juillet) : 1

à la Maison Jean-Vilar, 8 rue de Mons, montée Paul Puaux, du 8 au 23 juillet, Artaud-Barrault, tous les jours du mardi au samedi, à 11h (durée : 1h30).
(Voir des détails sur ce spectacle dans la rubrique “spectacles en cours”, ci-contre colonne de droite).

Renseignements et réservations : Maison Jean-Vilar,
04 90 86 59 64, contact@maisonjeanvilar.org

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Festival d’Avignon (juillet) : 2

à la Maison Jean-Vilar, 8 rue de Mons, montée Paul Puaux,
Qu’est-ce que le temps? (Le livre XI des Confessions d’Augustin) les dimanches 10 (à 12h30), 17 et 24 juillet à 11h (durée : 1h).
(Voir des détails sur ce spectacle dans la rubrique “spectacles en cours”, ci-contre colonne de droite).

Renseignements et réservations : Maison Jean-Vilar,
04 90 86 59 64, contact@maisonjeanvilar.org

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Festival d’Avignon (juillet) : 3

à la Chapelle des Pénitents Blancs , le 20 juillet de 11h à 13h, table ronde sur la question « La mise en espace : une écriture de la mise en scène », dans le cadre des 40 ans de Théâtre Ouvert (animée par Denis Guénoun) ;

Renseignements : Théâtre Ouvert
01 42 55 74 40; accueil@theatreouvert.com

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Festival d’Avignon (juillet) : 4

au Musée Calvet, le 21 juillet à 19h (durée : 2h. Attention : cette date est la bonne – elle a été rectifiée par rapport au programme initialement annoncé), lecture de la pièce inédite Mai, juin, juillet , de Denis Guénoun, présentée par Christian Schiaretti, en avant-première de la production au TNP.
Enregistrement public par France-Culture.

Musée Calvet : 65 Rue Joseph Vernet
84000 Avignon
Tel : 04 90 86 33 84

Le spectacle Qu’est-ce que le temps? Le Livre XI des Confessions d’Augustin, créé à Brangues en juin 2010 et déjà représenté à Rouen (Théâtre des Deux Rives) en février 2011, est donné dans deux représentations un peu particulières à Paris les 25 et 26 mars. Particulières, parce qu’elles ont lieu dans des cadres peu adaptés a priori à un spectacle de cette nature, et dont on a choisi de s’accommoder pour répondre à deux invitations chaleureuses, en deux belles circonstances.

1) le vendredi 25 mars, le spectacle est joué dans le cadre du colloque « Le geste de témoigner, un dispositif pour le théâtre », organisé par Catherine Naugrette, Georges Banu et Jean-Pierre Sarrazac (Université Paris III). La représentation a lieu à l’INHA, 6 rue des Petits-Champs, Paris 2ème. Elle est prévue à 15h45. Voir le programme ci-dessous.

programmecolloque11.pdf

2) le samedi 26 mars, il est présenté au T2G, Centre dramatique de Gennevilliers, dans le cadre d’une série de Rencontres philosophiques organisées par Emmanuel Alloa, et portant cette année sur le rapport entre théâtre et philosophie.  Voir le lien ci-dessous :

http://www.theatre2gennevilliers.com/index.php/10-Spectacle/Rencontres-philo-2/4-au-T2G-saison-2010-2011.html

Le spectacle continuera sa carrière à partir de l’automne prochain, dans une tournée organisée par le TNP-Villeurbanne. (Voir page ci-contre :  « Spectacles en cours »).

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Notre spectacle Qu’est-ce que le temps? (Le Livre XI des Confessions d’Augustin) vient d’être représenté à Rouen, du 10 au 12 février, au Théâtre des Deux Rives (Centre Dramatique de Rouen), qui en était coproducteur, devant des salles combles et un public très chaleureux. L’accueil du théâtre et des rouennais a été magnifique. Merci à eux.

Voir présentation page ci-contre. http://denisguenoun.unblog.fr/spectacles-en-cours/quest-ce-que-le-temps/

Le dossier numéro 3 de la revue Agôn, revue des arts de la scène de l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, vient de paraître. Il est consacré aux « utopies de la scène ».

On y accède par le lien http://w7.ens-lsh.fr/agon/index.php?id=1214

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Bonnes fêtes de fin et de début d’années!

Voici quelques nouvelles des activités en cours.

Le classement proposé est celui-ci (sans hiérarchie particulière) :

1, édition, écriture (en préparation). 2, théatre. 3, radio. 4, publications récentes.

Parmi les projets éditoriaux en préparation ou sous presse, on peut noter

1) la publication imminente du sixième volume de la collection « Expériences philosophiques » (Dir. D. Guénoun, avec la coll. de N. Doutey) aux Editions Les Solitaires Intempestifs : Déconstruction et pragmatisme (J. Derrida, R. Rorty, S. Critchley, E. Laclau, C. Mouffe), trad. J. Abriel, N. Doutey, Y. Kreplak, 2011;

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2) la publication de la postface de L’Histoire du théâtre français au XXème siècle (dir. R. Abirached, Ed. L’Avant-scène 2011); 

3) la traduction américaine en cours des Hypothèses sur l’Europe, un essai de philosophie (Circé, 2000 : traduction par Christine Irizarry, prévue pour 2011, avec une nouvelle « Préface pour l’édition américaine »);

4) La traduction en cours du Théâtre est-il nécessaire? en espagnol (Ediciones Antigona, trad. M. Ortega Manez);

5) La traduction en anglais d’un essai dans le cadre d’un volume consacré aux perfomance studies ;

6) la traduction des Hypothèses sur l’Europe en serbe (Belgrade, Coll. « Aux frontières de l’Europe », Belgrade Circle) ;

7) la préparation de l’ouvrage de Nicolas Ferrier, Situations avec spectateurs dans la nouvelle collection « Théâtre et philosophie » (dir. D. Guénoun) des Presses de l’Université Paris-Sorbonne (2011).

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A quoi s’ajoutent les chantiers d’écriture, et en particulier celui d’une pièce commandée par Christian Schiaretti pour le TNP, autour des événements de 1968 dans le théâtre (première version livrée en 2011).

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Du 10 au 12 février, auront lieu les premières représentations en tournée de

Qu’est-ce que le temps? (Le livre XI des Confessions d’Augustin)

traduction Frédéric Boyer (Les Aveux, POL 2007),

mise en scène Denis Guénoun,

interprétation Stanislas Roquette,

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au Théâtre des Deux Rives (Rouen) :

http://www.cdr2rives.com/Saison-2010-2011-QU-EST-CE-QUE-LE-TEMPS—–du-10-au-12-fevrier-2011-54.htm

Spectacle créé le 26 juin 2010 aux Journées de Brangues (Isère) dans une production Artépo, et une coproduction du Centre Dramatique de Rouen – Théâtre des deux Rives.

Le spectacle, dont la tournée est coproduite et organisée par le TNP-Villeurbanne (direction Christian Schiaretti), sera donné ultérieurement à Paris, Villeurbanne, Genève, et dans d’autres lieux.

 

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On peut aussi espérer que le spectacle Artaud-Barrault (conception et direction Denis Guénoun, interprétation Stanislas Roquette), créé le 11 octobre 2010 au Théâtre Marigny dans le cadre du Centenaire Jean-Louis Barrault (Coordination Marie-Françoise George), sera bientôt repris en plusieurs lieux. Informations ici-même dès que les perspectives seront confirmées.

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Suite des nouvelles ci-dessous…

On peut écouter, pendant quelque temps encore (jusqu’au 7 janvier?), l’émission de Joëlle Gayot « Les Mercredis du théâtre » sur France Culture, diffusée le 8 décembre 2010 et consacrée à Jean-Louis Barrault, dans laquelle figure, aux côtés d’intéressants documents d’archives, une interview que j’ai donnée à J. Gayot en octobre, ainsi qu’une conversation de l’animatrice avec Anne Delbée.

http://www.franceculture.com/emission-les-mercredis-du-theatre-jean-louis-barrault-1910-1994-2010-12-08.html

(Suite des nouvelles ci-dessous…)

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Dans ce volume (PUF, 2010), se trouve mon étude « Libérer le bien » (à propos de Stanley Cavell, pp. 141-158)

Dans l’ouvrage ci-dessous (Manucius, 2010), on trouvera « Le temple ou le théâtre (de la transcendance) » (pp. 123-138).

 

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Et enfin, ci-dessous encore : devinette. Qu’est-ce que c’est?

 

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Réponse : c’est l’édition coréenne (Séoul, Man and Press, 2010) de la Philosophie du comédien, de Georg Simmel, que j’ai préfacée et éditée chez Circé, en 2001.

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Après la soirée Artaud-Barrault, au théâtre Marigny ce 11 octobre, Armelle Héliot, critique du Figaro, a écrit : (http://blog.lefigaro.fr/theatre/, article « La souffrance d’Antonin Artaud ») :

 

 

La souffrance d’Antonin Artaud

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C’est l’une des pages les plus importantes de l’hommage rendu cette anneé à Jean-Louis Barrault que l’on a découverte hier au Théâtre Marigny, dans la petite salle Popesco. Denis Guénoun présentait  « Artaud /Barrault », dirigeant un interprète exceptionnel, Stanislas Roquette.

Plus un rire, soudain. Alors que la salle avait souri et ri en voyant ou revoyant le film réalisé à partir d’archives, croquis d’un homme en marche, malicieux autant qu’audacieux, alors que certains des épisodes évoqués en quelques pages par Denis Guénoun, et les premières lettres, même, qu’Antonin Artaud adressa à Jean-Louis Barrault, pouvaient être pris avec une franche gaieté, le silence se fit sur la salle. On sentit ce silence. Stanislas Roquette venait d’enfoncer sur son crâne un large béret, s’enfouir dans un grand manteau noir et une écharpe de laine…Appuyé côté jardin, dans le décor d’ailleurs heureux de Jean-Michel Adam pour L’Amant de Pinter qui se joue actuellement, Artaud entrait dans la période de Rodez….

« Mon très cher ami…. ». Lettre datée du 15 avril 1943. Il y a cinq ans et sept mois qu’Antonin Artaud est interné. Il remercie Barrault pour un chèque. Mais il aurait aimé un mot. « Vous connaissez pourtant bien mon cher Jean-Louis Barrault l’effroyable histoire de police et d’envoûtement qui est à l’origine de cet internement. » Barrault lui écrit. Artaud lui répond le 5 octobre 43. La souffrance du poète, la souffrance de cet homme magnifique, est atroce et la manière pudique, puissante, vraie dont Stanislas Roquette nous la transmet tient du prodige. Lui-même est un poète. Sans effet. Presque sans effet même lorsqu’il parvient à retrouver les deux voix qui déchirent Artaud depuis toujours, il nous le rend proche jusqu’à l’insoutenable.

Ils s’étaient rencontrés chez Dullin, à l’Atelier. Le jeune Barrault de 25 ans a lu, à l’invitation de Tania Balachova, Tandis que j’agonise de William Faulkner. C’est une révélation. Une déchirure souligne même Denis Guénoun dans sa brève introduction. Le spectacle va frapper Artaud qui écrit un texte qui sera publié par la N.R.F. Son avis est très important. Mais ce sont aussi deux camarades qui font les chevaux sur le boulevard Rochechouart… 

Au fil de ce qui se dit, des formules de Jean-Louis Barrault à propos d’Antonin Artaud, « royalement beau » et d’une énergie qui balaye tout : « on avait monté un moteur d’avion sur une voiture de tourisme ». « Un enfant incendié par lui-même ». « Artaud n’arrêtait pas de se quitter ». Il était « d’une aristocratie fondamentale. »

Il est surtout d’une intelligence, d’une clairvoyance, d’une sensibilité bouleversantes : il sent tout dit aussi Jean-Louis Barrault, il sait tout capter, il voit tout ce qui se passe autour de lui, il est d’une porosité totale, tout le traverse, il analyse tout, il comprend tout.

On ne va pas reprendre ici le contenu de ces lettres. Elles sont dispersées dans plusieurs volumes de la correspondance. Mais Barrault les fit éditer ensemble et Janine Roze, à l’origine de cette célébration du centenaire, en possède un exemplaire qu’elle a transmis à Denis Guénoun qui, au passage l’a remerciée saluant aussi l’énergie et l’imagination  de Marie-Françoise George, qui travailla auprès des Renaud-Barrault et organise ces précieuses soirées.

On a salué dans ces colonnes, en juin dernier, le jeune (il est né en 1984) Stanislas Roquette. Avec Denis Guénoun, il avait présenté un merveilleux moment de haute pensée, de littérature, de théâtre lors des rencontres de Brangues consacrées aux relations de Paul Claudel et de Jean-Louis Barrault. Ils avaient choisi le Livre XI des Confessions de Saint Augustin. Un  très grand moment. On est heureux d’apprendre que, dans une production du TNP, il va être repris en tournée. Il serait idéal que Artaud/Barrault aussi puisse continuer d’exister.

On est bien incapable de transcrire en mots de « blog » ce que nous a fait comprendre et vivre Stanislas Roquette par son interprétation, son incarnation construite, élaborée et libre, tenue et emportée, d’Antonin Artaud. Il est danseur. C’est l’âme d’Antonin Nanaqui Artaud qui danse. « Avec lui ce fut la métaphysique du théâtre qui nous entra dans la peau ». « Dans notre âme, le feu et le rire faisaient bon ménage. »

On trouve les lettres adressées par Antonin Artaud à Jean-Louis Barrault dans les tomes 5, 8, 10, 11 des Oeuvres complètes (Editions Gallimard).

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On trouvera la réaction d’Edith Rappoport sur http://journal-de-bord-dune-accro.blogvie.com/