A la Maison de l’Inde, a lieu le lundi 20 juin 2016 le lancement de la revue franco-indienne La Fabrique de l’Art (dir. Jean-Frédéric Chevallier et Sukla Bar-Chevallier). Dans le numéro 1, figure un long échange de lettres sur le théâtre, entre J.-F. Chevallier et moi (pp. 88-99).

On peut consulter ce numéro de la revue à l’aide du lien suivant :

Fabrique de l’art 1

La séance a lieu à 18h30, 76 rue Bonaparte 75006 Paris (Place Saint-Sulpice). Entrée libre.

Fabrique de l’Art / Maison de l’Inde

Le vendredi 27 mai à 16h30, j’interviens en Sorbonne au colloque « Une pensée du corps », organisé dans le cadre des études hispaniques, organisé par Camille Lacau St Guily, René Clémentine Lucien et Maria J. Ortega Manez. (En Salle de Formation de la Bibliothèque Interuniversitaire de la Sorbonne).

J’y présente la conférence de clôture, consacrée au récent spectacle Aux corps prochains – Sur une pensée de Spinoza, créé au Théâtre National de Chaillot et au TNP (Villeurbanne) en mai et juin 2015.

A cette occasion, j’ai traduit deux célèbres poèmes de J. L. Borges, que voici :

 

Spinoza

(El Otro, el mismo, 1964)

 

Las traslúcidas manos del judío

Labran en la penumbra los cristales

Y la tarde que muere es miedo y frío.

(Las tardes a las tardes son iguales.)

Las manos y el espacio de jacinto

Que palidece en el confín del Ghetto

Casi no existen para el hombre quieto

Que está soñando un claro laberinto.

No lo turba la fama, ese reflejo

De sueños en el sueño de otro espejo,

Ni el temeroso amor de las doncellas.

Libre de la metáfora y del mito

Labra un arduo cristal: el infinito

Mapa de Aquél que es todas Sus estrellas.

 

Les mains translucides du juif

Travaillent dans la pénombre les cristaux

Et le soir qui meurt est peur et froid

(Les soirs aux soirs sont pareils.)

Les mains et l’espace de jacinthe

Qui pâlit au confin du ghetto

N’existent presque pas pour l’homme tranquille

Qui rêve un labyrinthe clair.

La gloire ne l’agite pas, ce reflet

De rêves dans le rêve d’un autre miroir

Ni l’amour peureux des jeunes filles

Libre de la métaphore et des mythes

Il travaille un cristal ardu : l’infini

Carte de Celui qui est toutes Ses étoiles.

 

*

Baruch Spinoza

(La moneda de hierro, 1976)

 

Bruma de oro, el Occidente alumbra

La ventana. El asiduo manuscrito

Aguarda, ya cargado de infinito.

Alguien construye a Dios en la penumbra

Un hombre engendra a Dios. Es un judío

De tristes ojos y de piel cetrina;

Lo lleva el tiempo como lleva el río

Una hoja en el agua que declina.

No importa. El hechicero insiste y labra

A Dios con geometría delicada;

Desde su enfermedad, desde su nada,

Sigue erigiendo a Dios con la palabra,

El más pródigo amor le fue otorgado,

El amor que no espera ser amado.

 

Brume d’or, l’Occident éclaire

La fenêtre. Le manuscrit assidu

Attend, déjà chargé d’infini.

Quelqu’un construit Dieu dans la pénombre

Un homme engendre Dieu. C’est un juif

Aux yeux tristes et à la peau citrine ;

Le temps le mène comme le fleuve mène

Une feuille dans l’eau qui décline.

Peu importe. Le sorcier insiste et travaille

Sur Dieu avec géométrie délicate ;

Depuis sa maladie, depuis son rien ;

Il continue d’ériger Dieu par la parole,

L’amour le plus prodigue lui fut octroyé,

L’amour qui n’attend pas d’être aimé.

 

 

Trad. D.G.

Les 27 et 28 avril, j’interviendrai à Harvard University (USA), dans le séminaire « France and the World », à l’invitation de Sylvaine Guyot. J’y donnerai un exposé à partir de l’ouvrage A Semite, A Memoir of Algeria (Columbia University Press, 2014). Je rencontrerai aussi un groupe de doctorants autour de Le Théâtre est-il nécessaire? (Ed. Circé, 1997).

Intervention reportée à l’automne, en raison d’un problème de santé.

Je serai présent à Budapest les 17 et 18 avril, à l’invitation du festival MITEM, pour participer à une rencontre avec et autour de Valère Novarina, qui m’y a convié. Précisions ultérieures ici-même.

(Annulé pour cause de maladie.)

A l’invitation de Graça Dos Santos et Jean-Claude Yon, j’interviendrai le lundi 11 avril, à 17h30, dans le cadre de leur séminaire d’histoire du spectacle vivant. Je tenterai d’examiner, à partir d’une expérience toute personnelle, en quel sens les dernières décennies ont construit un moment d’histoire du théâtre en France. Lire la suite

Le samedi 9 avril, entre 15h et 17h, je signerai quelques livres en vente à l’église protestante de Paris-Bastille (Le Foyer de l’Âme, 7 bis rue du pasteur Wagner, 75011 Paris, Métro Bastille), à l’invitation de Nicole Gigliotti.

On pourra y trouver, en particulier, les ouvrages suivants :  Lire la suite

Le vendredi 18 mars 2016, je donne un exposé lors d’une journée doctorale qui tournera un peu autour de mon travail, et qui est organisée par l’Université de Genève (Eric Eigenmann) et l’Université de Lausanne (Marc Escola).

J’y présenterai un exposé sur le concept de répétition, et son lien avec le théâtre, Lire la suite

Le samedi 12 mars, à l’invitation d’Olivier Saccomano, je participe à une journée de réflexion à l’Ircam. C’est dans le cadre du séminaire « Hétérophonie(s)? », animé par Violaine Anger, Rudolf Di Stefano, François Nicolas et Olivier Saccomano.

Le texte de l’intervention est désormais accessible sur ce site :

Politique de l’hétérogène

Le 13 février 2016, j’ai donné une conférence à la Goethe Universität de Francfort (Allemagne), en clôture du colloque « Theatre of the a-human », et à l’invitation de Nikolaus Müller-Schöll (Frankfurt) et Esa Kirkkopelto (Helsinki). Lire la suite

Dans le cadre des entretiens de la revue Po&sie, le samedi 16 janvier à 17h, à la Maison de la Poésie à Paris, aura lieu une rencontre autour de mes propositions sur le thème « Théâtre et Poésie ». Avec la participation de Michel Deguy (directeur de la revue Po&sie), Gabriel Dufay (metteur en scène et comédien), Martin Rueff (professeur à l’université de Genève)  Eric Ruf, (administrateur général de la Comédie Française) – et de moi-même, évidemment.

La séance est ainsi présentée :

« L’écriture théâtrale est d’essence poétique. Voici la thèse qu’on voudrait soutenir et mettre en discussion, pas seulement dans ses évidences (d’Eschyle à Claudel), mais même pour la comédie (entre Molière et Beckett), même lorsqu’il s’agit de prose (en se référant à l’époustouflant paradoxe de Walter Benjamin : « L’idée de la poésie, c’est la prose »). Et même lorsque, le texte parlé jouant le second rôle, c’est une poésie visuelle et spatiale, une écriture et une poésie proprement scéniques qu’il s’agit d’approcher. »

Maison de la Poésie :

Passage Molière
157, rue Saint-Martin – 75003 Paris
M° Rambuteau – RER Les Halles

tél : 01 44 54 53 00

du mardi au samedi de 15h à 18h

accueil@maisondelapoesieparis.com

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La Maison :

http://www.maisondelapoesieparis.com/recherche/?date=16,01,2016

La Revue :

http://www.pourpoesie.net