Un des comédiens de la pièce Le Printemps (Chateauvallon, 1985) était lié, par une alliance familiale, à Paul Zumthor (1915-1995), philologue et historien de haute renommée internationale, alors professeur à l’Université de Montréal*. C’est ainsi que celui-ci a eu connaissance de l’édition de la pièce, et, semble-t-il d’après le texte ci-dessous, a assisté à une représentation durant l’été 1985.

Je connaissais évidemment Zumthor de réputation, mais je ne me souviens pas d’avoir sollicité sa réaction sur le texte ou le spectacle. Je pense plutôt que l’éditeur Jean-Claude Grosse, ami proche qui participait à la réalisation comme membre du « choeur », a eu l’idée de lui demander une contribution à sa revue Aporie. Le numéro ne me semble pas avoir vu le jour, J.-C. Grosse ayant interrompu la parution pour créer sa maison d’éditions Les Cahiers de l’Egaré.

Une photocopie du tapuscrit a survécu dans mes archives. Le texte honore beaucoup notre travail, et il me semble légitime de l’extraire de l’oubli, en espérant que les ayant-droit de l’auteur n’y verront pas d’inconvénient – d’autant que Zumthor l’avait écrit pour la publication dans cette revue.**

Dans mon esprit, c’est ici un témoignage sur ce moment très particulier de notre histoire, et un hommage à une grande figure d’érudit et d’écrivain.

D.G., 30 janvier 2021.

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* Bernard Cerquiglini écrit de lui dans l’Encyclopaedia Universalis : « Que l’œuvre de Paul Zumthor représente une des plus importantes contributions du XXe siècle à l’étude de la société médiévale, dans ses représentations et ses formes symboliques, dans sa littérature, on n’en saurait douter. »

** Si ce devait être le cas, je leur serais reconnaissant de me le faire savoir, par le formulaire de contact de ce site.

 

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On peut donc lire le texte en cliquant sur ce lien : P. Zumthor sur Le Printemps.

Le texte de la pièce est en accès libre sur ce site par le lien : Le Printemps.

Ci-dessous, une photocopie de la première page du tapuscrit (qui en compte deux), d’après un document qui est lui-même une photocopie de l’original (que je ne possède pas) :