Ci-dessous, les entrées du « Journal public », classées en ordre inversé, de la plus récente à la plus ancienne.

Une préface (abandonnée) 8. 10. 2020. En formant le projet d’un nouvel ouvrage, il n’a pas été rare que j’en rédige une future préface. Un tel texte est vite délaissé : le livre change de contenu, et une fois mis en route, voire mené à bien, les termes d’une préface, s’il en faut une, deviennent tout […]

22.04.20 D’où me vient cette conviction étrange que l’histoire a un sens ? L’histoire humaine, mais aussi celle de l’univers, et même, sans privilège d’aucune sorte et au sein de tous les périls, l’histoire de ma vie ? Ce point d’appui intérieur, qui toujours tient dans les ébranlements,

12.04.20 Avant le début du confinement, j’ai acheté La Peste. Comme beaucoup d’autres, j’avais lu le roman de Camus vers la fin de l’adolescence, il y a donc très longtemps, et j’en conservais un souvenir vague – une ambiance.

30.03.20 Cet été-là, mes parents avaient décidé que je ferais un séjour en colonie de vacances. Je ne sais pas trop pourquoi : ce n’était pas exactement le style de la maison. Mais l’institution choisie était gérée par la Ligue de l’enseignement, ou quelque chose comme cela – et pour notre famille d’instituteurs, c’était sans doute […]

5.12.2019 Je l’ai déjà raconté[1], mais je voudrais y revenir. Pour y avoir pensé au cœur d’une nuit récente, avec deux détails simples. Voici. Cela se passe au printemps 1961, me semble-t-il. J’ai presque quinze ans.

20.10.19 Ce dimanche 19 octobre, vers 11h30, j’ai pris le bus 91, à l’arrêt Jean-Pierre Timbaud, en direction de la Gare de Lyon. Je devais y retrouver pour déjeuner mon ami britannique Mark Sinclair, qui, en compagnie de son jeune garçon Joseph, âgé de neuf ans, était de passage à Paris. Il pleuvait abondamment.

Au milieu des années 1990, Ambre Atlan, aujourd’hui décédée, avait créé à Strasbourg un cahier intégré à chaque livraison de la vénérable revue Saisons d’Alsace, que dirigeait alors Bernard Reumaux. Dans le cadre de ce fascicule périodique, intitulé Le Cahier des Saisons, elle m’avait invité pour plusieurs contributions, listées dans page récapitulative qu’on peut consulter sur ce […]

Mon grand-père, Léon Guenoun, était l’aîné de onze enfants. Son premier fils (mon père) a grandi auprès de sa mère, le couple ayant divorcé avec dureté. Du coup, l’enfant est resté longtemps éloigné du monde paternel. Je crois que le contact s’est renoué dans les années quarante, sous les graves secousses du temps [1].

Je cherche un point, ou une zone, de croisement entre deux lignes de vérité. La ligne de l’athéisme [1], lequel est vrai comme critique des figures, déposition des idoles. Et la ligne de l’accueil d’un sens infini transcendant, dont la vérité est attestée par les élans de joie (esthétique, érotique, éthique et politique). Ma recherche […]

Dans une précédente entrée (http://denisguenoun.org/2018/12/31/foi/), j’ai indiqué que la foi qui m’occupe, et à quoi je voudrais me vouer, vise un « sens infini transcendant ». Cette dénomination soulève, parmi beaucoup d’autres, deux difficultés. La première, déjà évoquée à plusieurs reprises, est la difficulté de s’adresser à ce que désigne un terme d’allure si impersonnelle, alors que […]