La publication des Ecrits théoriques de jeunesse prévoit trois séries de textes. La première (1968-1970), qui en comprend huit, s’achève avec l’édition de cet exposé, donné à Strasbourg en juin 1970 lors d’une journée d’études sur la rhétorique, à laquelle participaient Derrida, Genette, Lacoue-Labarthe, Lyotard, Nancy et d’autres, et où j’avais été invité. A vingt-quatre ans tout juste, j’étais sans doute le plus jeune des intervenants.

Ce texte n’a jamais été publié jusqu’à ce jour. Mais sa signification toute particulière me semble être, comme je tente de l’indiquer dans la préface, qu’il témoigne avec une certaine acuité du basculement d’un temps, entre la jovialité marchante qui nous avait menés à mai 1968, et dont témoignent les premiers de ces écrits, et la plongée dans un négativisme obscur qui allait marquer, jusqu’au naufrage parfois, les années d’après 1968 – et, peut-être, bien au-delà.

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Tropisme